Dans ce contexte, l'auteur qui s'implique de manière importante pour distribuer son ouvrage a tout intérêt à devenir auto éditeur. Il ne fera pas mieux que le petit éditeur, mais les marges de la diffusion et de l'éditeur lui reviendront. Il ne pourra certes pas en vivre, mais cela l'aidera à mieux couvrir ses frais. Être auto éditeur a cependant des inconvénients. On est seul (on ne sait pas forcément tout faire), on n'est pas toujours accepté dans le monde du livre (Salons, Organismes, Points de vente, etc.). Il est important de pouvoir se doter d'outils, de moyens, pour être plus cré dible et plus performant. Individuellement il n'est pas toujours possible de se les offrir, collective ment ils deviennent accessibles en les partageant. L'idée d'écrituriales découle de ce constat : ? Chacun est auto éditeur, avec un cadre juridique, et garde donc la responsabilité financière et comme rciale de son ouvrage. Il en garde également la propriété. ? L'association peut se doter d'outils et de moyens mis à la disposition de tous (Site Internet, diffusion d'une lettre d'information, référence ment payant chez Dilicom (Base de donnée utilisée par 80 % des libraires), mise à disposition de documents types, diaporamas, tableau de calculs de simulation, etc.). Elle peut entreprendre des actions ayant des retombées pour tout le monde (sélection de fournisseurs et prestataires, réfé rencements, publicité, animations, petites manifestations, etc.). ? Chaque adhérent, en fonction de ses disponibilités et de sa compétence, peut à sa manière apporter de l'aide aux autres (relecture, mise en forme, diffusion d'ouvrages, partage d'adresses, etc.). ? Se présenter sous l'image de l'association est un atout supplémentaire (logo, image graphique, notoriété, comité de lecture, etc.).
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